This paper aims to present some arguments for introducing Korean culture in teaching of French at Korean high schools. First, it is compatible with Intercultural Approach, a general trend for foreign culture education. Second, it is helpful to the communicative competence of the Korean students who are supposed to communicate with French interlocutors. In a natural communication situation, a French speaking person is likely to ask a Korean interlocutor questions concerning the Korean culture, which makes it necessary for Korean highschool students to learn how to explain it in French. Third, it can help Korean learners to take up positive attitudes towards French learning with higher motivation for French speaking and stronger confidence in themselves. Finally, it is recommended that the elements of the Korean culture introduced in French lessons should concern everyday lives rather than the sophisticated intellectual culture and that they be introduced through ‘intercultural dialogues’ in French. l’introduction de la culture coréenne dans l’enseignement du français au sein des lycées coréens. Premièrement, son introduction permet aux lycéens coréens, tout en apprenant le français, d’être sensibilisés à l’approche interculturelle, préalable à une éducation des cultures étangères. Deuxièmement, elle peut leur servir à développer leur compétence de communication lors de leurs interactions avec des francophones. Il est en effet naturel que, dans les situations de communication dans lesquelles un lycéen coréen et un francophone dialoguent, le francophone pose des questions sur la culture coréenne et que le coréen y réponde. D’où la nécessité de préparer les lycéens coréens à en parler en français. Troisièmement, cette capacité à parler de culture coréenne en français, avec ses principaux corollaires : une grande confiance en soi et un comportement plus participatif, peut favoriser une acquisition plus aisée de la compétence de communication en français. Enfin, nous recommandons que les éléments de la culture coréenne portent sur le quotidien et que ces éléments prennent la forme de ‘dialogues interculturels’ en français entre un francophone et un coréen.
After the content items of the secondary French curriculum changed to an achievement standards format, the new format appeared to be inconsistent with French education’s current content structure—language skills, language materials, and culture. This study aims to enhance the validity of the creation of the achievement standards by reshaping the curriculum to be more in line with the newly developed standards. This study provides a historical analysis of French curriculum structure and a review of existing literature on the second language education. And it also analyzes the foreign language curriculum structures in several foreign countries. Based on the discussion of preceding chapters, a restructuralization of French curriculum is suggested. The essence of the restructuralization is to divide the achievement standards into language achievement and cultural achievement, as well as to present language skills and materials—subcategories of language achievement in achievement standards formats. Also needed are standards for comprehensive skills including listening, speaking, reading, and writing. To be consistent with the purpose of the achievement standards format, the objectives, teaching and learning methods, and evaluation in French curriculum need to be modified. Finally, I suggest to the entities who are involved in the 2015 curriculum revision the need for scrutiny of the current curriculum format, as well as a change to the format in future development. Après le changement des éléments de contenu faisant partie du curriculum de l’enseignement du français au niveau secondaire pour un nouveau format basé sur les critères d’accomplissement, la structure actuelle de l’enseignement, composée de compétences langagières, de matières langagières et de contenus culturels, n’est plus conforme avec celle modifiée. Par conséquent, cette thèse vise à restucturer le cadre des contenus du curriculum, compte tenu des critères d’accomplissement développés, afin de réhausser la pertinence de l’établissement de ces critères. Cette étude explique l’analyse de la structure des contenus de tous les anciens curriculums et les résultats issus des études et de l’analyse précédentes portant sur les contenus de l’enseignement des langues vivantes. Elle présente ensuite les résultats de l’analyse des contenus des programmes en vigueur à l’étranger, ce qui nous conduit au dernier chapitre qui propose un programme restructuré. Pour résumer ce dernier, les points essentiels consistent à décliner les critères d’accompplissement en deux - critères langagiers et culturels ; proposer les compétences et les matières langagières, sous-catégorie des critères langagiers, sous forme du nouveau format des critères d’accomplissement ; présenter les critères d’accomplissement pour les compétences intégrales comprenant la compréhension et la production orales et écrites ; enfin, faire adapter d’autres points sous ce nouveau format des critères, tels que les objectifs d’enseignement, les méthodes didactiques et celles d’apprentissage, les critères d’évaluation dans le cadre du curriculum de l’enseignement du français. Avec cette proposition, cette thèse invite les chercheurs étudiant le nouveau curriculum 2015 à examiner avec prudence la stucture des contenus actuelle et à réfléchir à la nécessité de la restructuration des contenus à réaliser dans l’avenir.
Notre recherche porte sur la mise en valeur des sigles dans l’enseignement du français à destination des lycéens coréens. En effet, le programme officiel actuel vise au développement de la compétence communicative des apprenants, en mettant exceptionnellement l’accent sur l’enseignement de la culture dans l’enseignement des langues étrangères. Nous avons donc essayé de montrer la valeur didactique des sigles, en tenant compte des niveaux linguistique et culturel des apprenants coréens. Étant donné le grand écart linguistique entre le français et le coréen, le niveau du français des lycéens coréens est généralement médiocre. D’ailleurs, les élèves coréens ont peu l’occasion de prendre contact avec la culture française dans la vie quotidienne, de sorte que leurs connaissances sur la France et sa culture sont, dans la plupart des cas, faibles et superficielles. En somme, nous visons à munir les lycéens coréens de la compétence communicative de base, à partir des sigles qui sont doublement utiles à l’entraînement linguistique et à l’équilibre de la représentation de la France chez les élèves centrée sur son apparence médiatisée, riche et luxueuse. Ainsi, ils arriveront à communiquer d’une manière efficace avec les locuteurs français, en ayant un regard pertinent sur la culture française et les Français.